Toulouse, comme de nombreuses cités à travers le globe, est aux prises avec un défi environnemental majeur : la pollution engendrée par les mégots de cigarettes. Récemment, des volontaires ont ramassé un total stupéfiant de 28 200 mégots en l’espace de trois heures seulement, illustrant ainsi l’ampleur de la situation.
Sur la célèbre place de la Daurade, en bordure de la Garonne, des bénévoles vêtus de gilets orange et jaune fluo fouillent le gazon, récupérant les mégots de cigarettes abandonnés sur l’herbe. Ils participent au Mégothon, une initiative nationale organisée à l’occasion de la journée mondiale des océans. Le but ? Collecter 70 000 cigarettes en une seule journée1.
Pour contrer ce fléau, la métropole de Toulouse a mis en place 6 800 corbeilles, dont la plupart sont équipées d’un étais à cigarettes. Dans certains quartiers de Toulouse, on trouve un cendrier tous les 30 mètres. Malgré cela, le problème demeure. Pour Nicolas Misiak, adjoint au maire chargé de la propreté, les mégots sur le sol sont avant tout « un problème de civisme ».
En 2022, la brigade contre les incivilités a émis plus de 10 000 procès-verbaux, dont la moitié pour des cigarettes jetées à terre. En juin, deux opérations sont prévues aux abords de la place Saint-Pierre.
Source : Mégots jetés par terre : y a-t-il assez de cendriers à Toulouse ?